Le Vicomte  pourfendu (Italo Calvino)

Le Vicomte  pourfendu d’Italo Calvino, Le Livre de Poche, 1982.

Le Vicomte pourfendu, est le premier de la trilogie (Nos ancêtres) qui comprend aussi, le Baron perché et le Chevalier inexistant.

Dans cet ouvrage, que l’on peut considérer fantastique et rocambolesque, l’auteur, met en évidence, avec son humour habituel,  la relativité entre le bien et le mal, et nous amène à reconsidérer ce que l’on croit « le bien », mais aussi, revoir ce que l’on considère « le mal », les limites et les effets de l’un et de l’autre, n’étant pas aussi clairs que cela.

L’histoire commence quand le vicomte Medardo, se rend en Turquie pour combattre les infidèles, un boulet de canon le fend en deux.

Seule la moitié droite est retrouvée et soignée.

De retour sur ses terres et dans son château, il se comporte d’une façon cruelle et odieuse avec les serviteurs et les paysans mais aussi avec les habitants de Terralba, le village attaché au château.

Quelque temps après, la moitié gauche revient aussi, sur ses terres, et se montre aussi bonne et gentille, que la moitié gauche est méchante.

C’est dans ce face à face entre le bien et le mal, que l’auteur nous amène à reconsidérer les deux aspects du comportement des hommes.

Vincent N.