Le dernier grenadier du monde de Bakhtiar ALI
L’auteur est né dans le Kurdistan irakien, en 1966. Il est un des auteurs kurdes contemporains les plus connu et a reçu de nombreux prix littéraires au Moyen-Orient.
Il vit à Cologne depuis 1998. Traduits en farsi, en anglais, en allemand, en italien et en arabe ses livres sont des best-sellers en Iran et en Irak. Mouzaffar est un officier supérieur des peshmergas.
Après avoir sauvé la vie d’un ami révolutionnaire kurde, il est emprisonné. Vingt et un ans de captivité à l’isolement dans le désert. Il apprend à écouter, le vent et le sable qui sont ses seuls interlocuteurs..
A sa libération, il part à la recherche de son fils Saryas qu’il n’a pas connu, à travers les histoires de ses amis et leurs secrets, la trahison des puissants et l’insoutenable douleur de la guerre. Il va y découvrir l’existence de trois fragiles grenades de verre, qui le guideront dans sa quête, dans le champ de mines qu’est devenu son pays en guerre, ce voyage qui l’amène à traverser la Méditerranée, pour aller en Europe !
Mes impressions ont varié tout au long de la lecture.
Plus de 300 pages intenses de phases assez répétitives où j’ai eu du mal à rentrer. De longs chapitres interminables avec peu de liens apparents entre les personnages avec cependant des descriptions
poétiques pour aborder les vies parallèles des héros. Le grenadier, cet arbre mythique de l’orient avec ses
pouvoirs magiques, ses fruits particuliers (365 grains) reste le repère dans les grands espaces où il est facile de se perdre.
J’ y ai retrouvé la référence avec une pièce de théâtre vue au festival d’Avignon : « la grenade éclatée ».
Finalement j’ai commencé à m’accrocher à l’histoire, lors du mystère des plusieurs Saryas, à la moitié du livre.
Tout du long, j’y ai apprécié la poésie qui rappelle celle des contes des mille et une nuits.
Merci Geneu de me l’avoir conseillé ! Denise A.