Sophia Aram est née le 29 juin 1973 à Ris-Orangis (Essonne). Sa famille est d’origine marocaine.
C’est une humoriste française, comédienne, chroniqueuse à la radio et animatrice de télévision.
Elle a fait ses études dans un lycée de Trappes et à l’institut national des langues et civilisations orientales où elle obtient une maîtrise d’arabe.
Elle a souhaité être journaliste mais son amour du théâtre et de l’improvisation l’oriente vers les spectacles et l’animation d’émissions de télévision ou de radio.Elle a réalisé quatre « Seule en scène » : Du plomb dans la tête, Crise de foi, Le fond de l’air effraie et À nos amours.Aujourd’hui, elle tient la chronique du lundi matin (8 h 57) sur France Inter.
Sophia Aram se dit athée, bien que de culture musulmane et de gauche. Elle s’oppose au Front national, à un certain populisme, à la bêtise humaine, au racisme… Elle a apporté un soutien bouleversant aux victimes de Charlie Hebdo, dans une chronique « le blasphème est sacré ». Grande défenseure de la laïcité que certains appellent de combat, c’est une « laïcarde ». Elle s’insurge aussi de certaines dérives féministes, idéologiques de la gauche radicale. .
Elle vient d’écrire un livre La question qui tue où elle démontre tous les méfaits des micro-agressions. Celles où l’on commence par « Je voudrais te poser une question, c’est juste pour savoir, ne le prends pas mal mais… » ou que l’on termine par « mais c’est de l’humour… ».
Sophia Aram donne des exemples et essaie de déconstruire ce concept tellement courant que beaucoup ne le voit pas. Et pourtant ‘...s’il existe effectivement une prédisposition à subir ce genre de réflexions chez les personnes appartenant à une minorité, il ne faut pas sous-estimer la capacité de nos « semblables » à faire de toute différence un sujet récurent d’humiliation. Être un homme blanc et hétéro ne vous mettra pas à l’abri, puisqu’il suffira d’être roux ou enfant de divorcés pour mesurer cette usure’.
Extraits :
« – Dis-moi, toi qui habites à Trappes,t’aurait un moyen de me trouver un peu d’herbe ? […]
– Et toi qui habites Boulogne, tu pourrais me trouver une pute ? »
« – À la radio, on n’entend pas que tu es marocaine ?
– Peut-être parce que je suis née à Ris-Orangis… Qui sait ? »
« – C’était bien mais tu parles comme une blanche…
– Désolée, la prochaine fois je ferai l’effort de basaner mon propos. »