Hérétiques de Leornado Padura, Points, 2016
L’histoire se déroule en 2008.
Élias Kaminsky, peintre moyennement reconnu de Miami, débarque à La Havane à la recherche du passé de son père et d’un tableau de Rembrandt (d’une valeur inestimable) qui appartient à sa famille depuis 350 ans, qui avait disparu dans le port de La Havane, en 1939, sur un bateau qui remmenait des juifs polonais fuyant le nazisme.
Or, il vient de savoir que le tableau qui appartenait à sa famille, va être vendu aux enchères, à Londres. Après avoir bloqué la vente en tant qu’héritier, le voilà à Cuba à la recherche de son passé.
En arrivant à La Havane, il fait la connaissance de Mario Conde, un ancien flic qui après avoir démissionné de la police, quelques années avant, survit en faisant le commerce de livres anciens et rares. Il le charge alors, moyennant paiement, de retrouver le restant de sa famille restée sur l’île ainsi que la trace du tableau.
Commence alors une saga qui nous emporte de Cuba à Miami, puis à Amsterdam à l’époque de Rembrandt et de Spinoza, mais aussi, en Pologne au XVIIe siècle pour retourner à La Havane en 2009 où se déroule la fin de l’histoire.
C’est une écriture particulière, que je considère ironique et légère, tout en traitant des sujets graves comme l’hérétisme, le libre arbitre, l’abandon à leur sort des juifs et cela non seulement pour l’holocauste mais aussi en Pologne et dans les pays limitrophes au XVIIe siècle et finissant par un résumé réaliste et pas du tout complaisant de son pays.
Vincent N.